Doctor Who : The Big Bang

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 Saison 1, Épisode 1: L'Apocalypse et la Montre à Gousset

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Le Garde

Le Garde


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Saison 1, Épisode 1: L'Apocalypse et la Montre à Gousset Empty
MessageSujet: Saison 1, Épisode 1: L'Apocalypse et la Montre à Gousset   Saison 1, Épisode 1: L'Apocalypse et la Montre à Gousset EmptyMer 8 Aoû 2012 - 18:46

Épisode 1: L'Apocalypse et la Montre à Gousset

Observatoire Copernic, France, 2012.

__Loin, bien plus que loin que l'atmosphère terrestre, se trouve l'espace. L'immensité de l'espace s'étend sur tout l'Univers, composé de milliards d'étoiles, de planètes, et probablement d'autres civilisations. Et nous avons la chance d'étudier cette étendue.

Henri se résignait encore, tout en soufflant sur son café chaud. Tous les soirs, il écoutait les longs discours de son collègue sur la magnificence et l'espace et la chance qu'ils avaient d'appartenir à l'Observatoire Copernic. Les deux astronomes étaient de garde chaque nuit, surveillant les cieux au dessus du pays et de la planète Terre.
Le docteur Henri Garbard était un homme d'âge mûr, peu intéressé par le travail qu'il effectuait, dès sa jeunesse il avait étudié l'espace et l'avait de suite adoré. Mais après toutes ces années de travail sans jamais découvrir quelque chose d'extraordinaire, il s'était résolu à simplement attendre sa retraite et terminer ses jours tranquillement.
Comme chaque soir, rien d'inquiétant ne se profilait. Les satellites étaient calibrés pour suivre l'avancé d'un groupe de météores qui passait auprès de la Terre mais pas assez pour la menacer. Soudain la salle des moniteurs s'éteignit, alors que les deux scientifiques se trouvaient sur le chemin pour y retourner après leur troisième café en quatre heures de surveillance. Un instant plus tard, les ordinateurs se rallumèrent et tout resta normal, sauf, un petit voyant rouge qui clignotait sur la console.

Les deux hommes entrèrent dans la pièce et s'assirent à leur place, sur des vieux sièges pivotants en métal froid. Henri posa son café sur une petite table et reprit son travail. De l'autre côté de la pièce, Sébastien Fichton, remarqua la petite lumière rouge mais n'y prêta pas attention. Il préféra raconter à son collègue une anecdote de la Fac sans intérêt, mais très amusante pour lui. Mais au milieu de son histoire, le clignotement rouge s'intensifia fortement, plus brillant et plus rapide, ce qui lui coupa la parole.

__ Hum... Henri venez voir ça, dit-il en se retournant.

Le Docteur Garbard se leva en tournant sa chaise. Il rejoignit l'autre jeune homme et vit tout de suite la lumière. Son expression changea, ses traits indiquaient un mélange de surprise et d'inquiétude. Il se précipita vers sa console, et bouscula sa table au passage. Son gobelet de café se renversa par terre, brûlant le bas de ses jambes avec des éclaboussures chaudes. Cela ne le dérangea pas, il préféra se concentrer sur les relevés de son écran. Ils indiquaient un danger imminent, quatre météorites s'étaient détournées du groupe qui passait au dessus de la planète, et se dirigeaient maintenant vers la Terre.

__ Henri c'est impossible ! réagit Sébastien.
__ Je sais ! Mais apparemment c'est bien réel ! Déclenche l'alerte rouge, et convoque l'observatoire !
__ Mais...
__ Fais le ! Dépêche toi !

La panique gagnait les deux personnes, la menace pour la planète n'avait jamais été plus grande auparavant. Si la trajectoire des astéroïdes s'avéraient correctes, la Terre serait complètement détruite.

Angers, France, Plus tard dans la journée.

C'était le matin, mais le Soleil réchauffait déjà la ville entière. Aujourd'hui n'était pas n'importe quelle jour, c'était la rentrée des classes, et Luc se dirigeait vers son collège. Le jeune homme avait quinze, et fréquentait la classe de troisième. Comme tous les jours, depuis plusieurs années, il arrivait bien avant tout le monde devant le grand portail en fer, peint en bleu terne donnant sur la cour. Il observa les deux bâtiments qui s'élevaient à l'intérieur de l'établissement. L'un deux avait trois étages, et formait un angle droit avec un autre plus petit qui offrait un préau.
Luc attendit un bon quart d'heure assis sur un banc à l'ombre d'un arbre quand enfin, d'autres élèves arrivèrent. Et encore dix minutes plus tard, les surveillants vinrent ouvrir le portail. Enfin, le reste des élèves se réunit dans la cour où le principal déclama un discours, puis donna les listes des classes. Luc attendit son tour pour observer la liste qui lui correspondait. Il fut appelé à rejoindre un groupe qui serait sa future classe. Il compta rapidement qu'il y avait neuf filles et quatorze garçons, lui y comprit. Ils montèrent dans le plus grand bâtiment, s'arrêtèrent au premier étage et entrèrent dans une salle de classe. Luc s'assit à une table à côté de la porte. Le professeur principal, un homme d'environ un mètre quatre-vingt et d'une quarantaine d'année, se présenta; Monsieur Trial. Puis, il commença à expliquer le fonctionnement de l'année et le règlement du collège. Luc ne l'écoutait pas, il avait déjà entendu ces explications trois années de suite et préférait observer les autres élèves autour de lui. Il en reconnut la plupart, certains avait déjà été dans sa classe, il avait juste vu certains autres dans les couloirs et enfin quelques uns étaient nouveaux. Il remarqua aussi les coups de soleil sur les épaules d'un garçon au second rang, les lumineux yeux verts d'une fille au fond de la classe et enfin un autre garçon écrivant sur son bureau derrière lui. Soudain, il fut interrompu par une voix forte:

__ Hum hum ! Toi, là, retourne-toi ! interpella le professeur.
__ J'observais juste, répondit Luc.
__ Comment tu t'appelles déjà ? ajouta monsieur Trial.
__ Luc, Luc Martin.

L'enseignant fronça les sourcils, le regarda au plus profond de ses yeux bleus, puis lui ordonna de ne plus se faire remarquer. À peine une heure passée et Luc avait déjà été un centre d'attention. Sa classe le dévisagea pendant quelques instants. Une autre heure passa, la sonnerie retentit permettant aux élèves de sortir sur la cour de récréation.
Le jeune homme sortit de la salle en premier, après avoir la porte d'un coup de coude dans la poignet, ce qui lui valut des réprimandes de son professeur principal, qu'il ignora en fuyant le couloir. Mais au lieu de suivre la foule et rejoindre la cour, il partit faire un tour à l'étage supérieur, se promenant dans les couloirs. Après une ronde minutieuse dans le deuxième puis troisième étage il commença à redescendre les escaliers. C'est alors qu'il croisa sa seule et meilleure amie sur le chemin. Il l'observa descendre les marches à toute vitesse. Ses longs cheveux châtains en queue de cheval rebondissaient sur son débardeur bleu ciel. Elle portait aussi un short en jean court, qui bougeait à chacun de ses pas.

__ Hé Jade ! héla Luc.

La jeune fille du même âge que lui se retourna. Elle sourit en voyant son ami, puis répondit:

__ Salut Luc ! Finalement on est pas dans la même classe cette année non plus.
__ Non toujours pas.

Les deux amis commencèrent à discuter en descendant vers la cour mais leur discussion fut écourté par la sonnerie indiquant le retour en classe. Luc et Jade remontèrent les escaliers qu'ils venaient de descendre et Luc dût la laisser au premier étage pour retrouver sa classe. Un bruit métallique retentit: ''cling, cling, cling, cling''. La collégienne aperçut un objet en métal tomber tout près de Luc, qui continuait de marcher. Elle s'en approcha et le ramassa, c'était une montre à gousset. Elle caressa du bout du doigt les différents cercles gravés sur le couvercle. Le métal froid lui donnait des frissons dans tout le corps. Enfin elle interpella son ami pour lui rendre:

__ Eh ! Attend ! Tu as fait tomber ta montre.
__ Quoi ? interrogea Luc en se retournant.
__ Je disais, tu as fait tomber ta montre, répondit-elle.
__ Quelle montre ?
__ Celle-là, s'exaspéra-t-elle en tendant la montre vers lui.
__ Ah... oui... remarqua-t-il avec surprise.

Il l'attrapa par la chaine en maillons fins, l'attacha autour de son cou, puis la plaça sous le col de sa chemise.

__ Je ne savais pas que tu avais une montre à gousset.
__ Euh... ouais, moi non plus je crois.

Luc baissa la tête et jeta un regard furtif à l'objet de métal accroché autour de son cou. Il lui paraissait à la fois inconnu et familier. Le jeune homme repartit dans la direction d'où il venait et quelques mètres plus loin, il trébucha sur quelque chose puis s'écroula sur le carrelage. Jade se retourna quand elle entendit le vacarme provoqué par la chute. Il se releva, gêné et remarqua la grande boîte en carton à deux volets qui l'avait fait tomber puis partit en vitesse. La fille ria discrètement en voyant son ami fuir de honte.
De retour dans la salle le professeur principal expliqua le programme du reste de la matinée. Ils allaient sortir d'ici deux à trois minutes pour se diriger vers le deuxième étage afin de récupérer leurs manuels scolaires. Puis, ils visiteraient les nouvelles installations du collège. Après ces explications, l'adulte de la pièce décrocha sa veste en coton noire sans manche du porte-manteau à gauche du tableau. Enfin, il ouvrit la porte et fit le signe à ses élèves de sortir de la salle. Ils s'exécutèrent, se rangèrent et suivirent leur professeur. Ils traversaient un couloir du deuxième étage, ouvrant sur des salles de classes et deux placards. ''toc, toc, toc, toc'' Un bruit venant de l'un d'eux s'entendit. Luc et six camarades s'arrêtèrent devant la porte de celui-ci. La porte vibra, ''toc, toc, toc, toc !'' puis quatre coups frappèrent encore plus fort. Tous les élèves se retournèrent vers le placard.

__ Monsieur, quelqu'un frappe à la porte, héla Luc.
__ C'est impossible, objecta le professeur. Ce n'est qu'un placard à balai.
__ Si, si, monsieur on a bien frappé, assura une fille.
__ Deux fois de suite, ajouta une autre.
__ Très bien, on va voir ça, répliqua l'homme en sortant un trousseau de clé de sa poche.

Il fouilla dans sa poche et sortit un trousseau de clé quelques secondes plus tard. Il observa les clés qui s'y trouvaient et en pinça une du bout des doigts. Enfin, il inséra l'objet dans la serrure et ouvrit la porte. Un tremblement grimpa sur le dos de Luc. La moitié de la classe retint son souffle et recula d'un pas après l'ouverture. Devant eux se trouvait...

Observatoire Copernic, France, Au même moment dans la matinée.

Un groupe de militaire en tenue kaki et portant un béret rouge arborant une broche métallique formé d'un logo UNIT et de deux ailes, gardaient l'entrée de l'Observatoire. À l'intérieur le Colonel Meiz tentait tant bien que mal de maintenir le calme de la dizaine de scientifiques qui s'agitaient et paniquaient autour de la grande table dans la salle de réunion. L'un clamait à la la catastrophe planétaire, un autre se voilait la face en assurant qu'il n'y avait aucun problème. Mais le danger était définitivement présent, et c'est le docteur Henri Garbard qui réussit à gagner l'écoute de tous. Il se leva brusquement et frappa du poing sur la table avant de s'exclamer:

__ Écoutez tous ! Peu importe ce que certains pensent, le danger est bien réel ! Maintenant nous devons trouver un moyen de nous en sortir.
__ Que pouvons-nous faire ? interrogea le Colonel.
__ Peut-être envoyer des missiles ? Ou une navette qui détournerait les météores ? proposa Sébastien.
__ Les météorites sont trop grandes pour être arrêtés par des missiles, mais l'UNIT doit bien avoir des moyens d'atteindre les pierres avec des navettes ? expliqua Henri avant de se tourner vers le Colonel Meiz.

Le militaire baissa les yeux tentant de réfléchir. Puis il releva la tête et vit la dizaine de regard pointé vers lui. Il regarda les scientifiques, incrédule, ne sachant rien répondre.

__ Attendez, attendez, attendez, interrompit l'un des hommes tout en rompant le silence. Quelque chose est plus étrange que le changement soudain de direction des météores. Si l'on observe bien le groupe d'où ils proviennent, il se trouve qu'ils sont les quatre plus gros de tous, et donc les quatre plus menaçants !
__ Ce n'est sûrement qu'un hasard.
__ Ou alors...
__ Ou alors c'était délibéré, termina Henri.
__ Vous parlez d'un intervention extra-terrestre hostile ? interrogea le Colonel.
__ Peut-être pas hostile ou peut-être pas extra-terrestre, mais il y a définitivement eu une intervention, conclut Henri.
__ Très bien, continuez à suivre l'avancée des météores et et à chercher une solution, ordonna Meiz. Pendant ce temps je vais faire venir des experts, pour savoir comment ces météorites ont dévié.

Les scientifiques se séparèrent en plusieurs groupes et se répandirent sur tout le complexe. Henri se rendit dans la salle d'observation où il se trouvait au moment de l'alerte. Il fut vite rejoint par Sébastien, qui resta très calme et effectua simplement son travail. Un silence pesant régnait dans la pièce, il n'était plus le temps pour les anecdotes, ou les discussions, bien qu'elles étaient toujours dans le même sens. Sébastien parlait et son collègue plus âgé l'écoutait. Après une demie-heure de surveillance, Henri appela son collègue d'un ton inquiet:

__ Sébastien vient voir ça !

L'homme se leva et rejoignit son aîné de l'autre côté de la pièce. Ce dernier lui montra du doigt l'indicateur de la vitesses des météores. Le chiffre augmentait à vue d'œil, et à répétition, chaque seconde. Ce qui voulait dire qu'une seule chose, les météorites approchaient de plus en plus vite.

Angers, France, Juste après l'ouverture du placard.

__ C'est... c'est impossible, balbutia l'un des garçons.
__ Sensationnel ! s'écria Luc.
__ Du calme Luc, vous voyez. Il n'y avait rien à l'intérieur, rassura le professeur principal.

Rien. Le placard était vide, et avait simplement estomaqué tout le monde. La classe, encore troublée, continua de suivre le professeur qui venait de repartir. Ils récupérèrent leurs livres puis une demie-heure plus tard il entamèrent la visite des nouveaux locaux de l'établissement. Enfin la matinée se termina et l'heure du repas arriva. Le jeune garçon descendit sur la cour. Il regardait autour de lui et voyait des élèves de la cinquième à la troisième jouer au basket-ball grâce à un panier placé au milieu de la cour. Il observait les plus jeunes, timides et déboussolés, cherchant quelques repères. Et il remarquait le reste des élèves en rang pour aller manger à la cafétéria. Luc rejoignit ce rang.
Il se trouvait au milieu d'un groupe d'élèves plus jeunes que lui qui fut appelé à rentrer dans la grande salle de repas. Ils traversèrent un couloir ouvert sur l'extérieur par de grandes baies vitrées, puis ils entrèrent dans la cafétéria. Luc se sépara alors du reste du groupe pour prendre un plateau et choisir ses plats. Ceci fait, il serpenta entre les tables vides ou occupées quand il aperçut au loin Jade assise à une table avec deux autres filles. L'une se situait à côté d'elle et l'autre en face de la première. Il s'approcha discrètement des trois jeunes filles, Jade le remarqua.

__ Hé ! Lulu ! s'écria-t-elle.

Luc tourna la tête lancement et lui lança un regard désapprobateur. Son amie l'appelait souvent comme ça, mais il n'appréciait pas du tout. Malgré ça, il la rejoignit à la table. Il tira la chaise en arrière et s'assit. Un son métallique retentit de nouveau: ''cling, cling, cling, cling''. Les deux collégiens se baissèrent pour regarder sous la table. Jade remarqua de suite la montre à gousset qui l'avait tant intrigué quelques heures auparavant. Elle l'attrapa du bout du doigt puis la rendit à Luc. Enfin, sur un ton moralisateur elle dit:

__ Tu devrais quand même en prendre plus soin, ça fait deux fois que tu la perds.
__ Je sais, mais je l'oublie toujours, comme si je ne voulais pas qu'elle soit là, c'est bizarre, expliqua-t-il.
__ En parlant de choses étranges, ajouta-t-elle. Il s'est passé un truc bizarre ce matin dans ma salle. La poignée de porte se baissait toute seule quatre fois.
__ C'était quelqu'un qui la bougeait de l'autre côté, rétorqua Luc, intéressé.
__ C'est arrivé plusieurs fois, et à chaque fois le prof ouvrait la porte mais il n'y avait personne derrière.
__ Quatre fois... C'est dingue, moi c'est un bruit venant d'un placard, on croyait que quelqu'un frappait à la porte de l'intérieur, mais il n'y avait personne.

Les deux amis en discutèrent des étranges phénomènes qui bousculaient ce collège depuis le début de la journée. D'abord, sa montre à gousset qu'il ne voulait étrangement pas voir alors qu'elle se démarquait d'elle-même. Puis, le mystérieux placard qui voulait qu'on l'ouvre. Et enfin, la poignée de porte dont parlait Jade. Il se retrouva tellement plongé dans sa réflexion qu'il n'entendit pas l'alarme incendie se déclencher. ''driiing, driiing, driiing, driiing'' Jade se leva en vitesse et agrippa son ami par la manche pour le forcer à sortir. Tous les élèves quittèrent la cafétéria en vitesse et se réunirent sur la cour. Les surveillants semblaient tous troublés par ce déclenchement surprise. Ils couraient à travers les bâtiments à la recherche de flammes, ou d'un élève farceur. Ils parcoururent le collège de fond en comble pendant un quart d'heure mais ne trouvèrent rien.
Après cet incident, Luc ne retourna pas manger mais préféra rester sur la cour. Il s'assit sur un banc un peu à l'écart. Il continuait de s'interroger sur ce qui se passait ou ce qui se passera. Une longue heure s'écoula durant laquelle le garçon échangea son regard entre deux points fixes l'intriguant vraiment. Sa montre, qu'il tenait dans la main et la boîte en carton qui l'avait fait tomber le matin-même. Elle se trouvait désormais au pied de son siège. Une simple boîte où était écrit sur les deux volets le mot ''Fragile'' en rouge. Il ressentait l'indescriptible envie de rentrer dedans, même s'il savait que ce n'était pas possible.
Après cette heure, la cloche sonna une nouvelle fois et tous les élèves retournèrent en classe pour leur véritable première heure de cours. Luc rejoignit donc sa classe puis ils se dirigèrent au pied du plus grand bâtiment et montèrent ensemble au deuxième étage. Ils entrèrent dans une grande salle lumineuse où se reflétait la lumière du soleil sur les murs blancs. Sur ces murs, des posters désignant différentes notions scientifiques étaient affichés. Une atmosphère lourde pesait dans la pièce.
Le professeur était assis à son bureau et observait les élèves entrain de rentrer. Ses yeux sombres et son grand âge accentuaient le dur regard qu'il portait sur ces adolescents. Quand ils furent tous à leur place, le vieil homme se leva puis se présenta. Il était professeur de Sciences et Vie de la Terre depuis plus de trente ans, sa voix, son regard, sa façon de parler montraient qu'il était extrêmement sévère et impatient avec les autres. De son côté, Luc sentait que quelque chose arrivait, il n'écoutait pas son professeur mais préférait réfléchir. Depuis ce matin, tout lui paraissait étrange, différent. Comme si quelque chose de nouveau arrivait, mais une ancienne nouveauté. Et puis ce rythme qui se répétait sans cesse, quatre coups, à chaque fois...
''vlam !'' Un bruit sourd parvint de loin jusqu'à la salle de classe. Seul Luc l'entendit. ''vlam !!'' Le bruit se fut plus fort que la première fois et cette fois toute la classe l'entendit. ''vlam !!!'' Le son se rapprochait de plus en plus à chaque coup, cette fois il paraissait venir de quelques mètres au loin. '' vlam !!!!'' La porte en bois craquela, se déboita puis vola vers le bureau du professeur dans un vacarme assourdissant. Le vieux professeur suivi par Luc se précipitèrent là où la porte se trouvait quelques instants plutôt.

Observatoire Copernic, France, Dans l'après-midi.

Henri frotta ses yeux de ses deux poings fermés. En se voyant dans le miroir il lui parut avoir les traits vieillis. Le manque de sommeil en était responsable, ses yeux rougeâtres et sa peau ridée montrait la nuit blanche qu'il avait passé à calculer les multiples variantes et possibilités du lieu de crash des météores. D'ici une minute il sortirait de la petite pièce servant de toilettes au personnel et devrait demander aux militaires d'annoncer publiquement... la Fin du Monde.
Ses calculs, les siens et ceux de tous les scientifiques de l'observatoire, ainsi que d'autres venant d'endroits renommés dans le monde entier, n'étaient parvenus qu'à une seule issue possible. D'ici environ trois heures, les quatre météorites viendraient frapper le continent européen, le réduisant à néant. Puis un nuage de cendres recouvrirait la planète entière pendant des siècles, réduisant toutes vies impossibles. À un certain endroit au dessus de l'Atlantique, les météores étaient déjà surement visible, et sur Internet, les premières rumeurs apparaissaient à leur tour. Certains y voyaient l'œuvre de Satan, d'autres le Jugement Dernier, mais tous savaient que cela n'annonçait qu'une seule chose... la mort. Ne laissant aucun survivant dans les semaines à venir, elle emporterait chaque être vivant de la Terre.

Le docteur Garbard sortit de la petite pièce, réajusta sa blouse blanche qui frôlait le sol et retourna à pas lents vers la salle de réunion. Tout le monde le regarda entrer puis se diriger vers le directeur de l'observatoire, il discuta avec lui à voix basse quelques instants. Puis il se retourna, observa l'assemblée de militaires et de politiciens attablés devant lui, et afficha une mine grave. Henri se racla la gorge et dit d'un ton solennel:

__ Messieurs, après des heures de calculs, à la recherche d'une solution, nous ne sommes arrivés qu'à une seule conclusion. Les météorites repérées tôt dans la nuit se dirigeant à vitesse croissante depuis, viendront s'écraser sur l'Europe d'ici trois heures.

Toutes les personnes réunies dans la pièce soufflèrent de peur, et commençaient à murmurer de panique.

__ Elles... hésita Henri. Elles détruiront le continent et les dégâts provoqués mettront fin à toutes vies peu après.
__ C'est impossible ! Il doit y avoir une erreur ! C'est une blague, s'insurgea un député du Parlement.
__ Il n'y a malheureusement pas d'erreur, assura le directeur de l'établissement, un homme encore plus âgé qu'Henri qui portait un vieux costume gris délavé.
__ Nous devons rendre cela publique, dans l'espoir que quelques esprits éclairés trouve un moyen de survivre, intervint le ministre de la défense français.
__ Cela causera surtout un chaos général, accusa un militaire très haut placé au vue de ses médailles.
__ J'en suis conscient, mais cette nouvelle est trop important pour laisser le peuple dans l'ignorance, chacun à le droit de vivre ses derniers instants comme il l'entend.
__ Mais monsieur le Ministre !
__ C'est un ordre Général, interrompit-il.

Le militaire pour seul réponse, donna un signe de tête accompagné d'un regard désapprobateur. Henri assistait à la scène désemparé. Mais après avoir entendu ces mots, il en vint à se demander ce qu'il ferait de ses quelques heures restantes. Il n'avait pas de famille proche, et très peu d'amis, il resterait donc sûrement ici, avec son collègue Sébastien. La salle se vida peu à peu, Henri s'assit sur un tabouret de métal et posa ses coudes sur la table de verre teinté noir. Pendant une longue heure, il observa une feuille de papier trempant dans une mare de café renversé lors de l'altercation entre le ministre et le général. Il se demandait soudain, comment la fin se passerait, mourrait-il sur le coup, ou souffrirait-il longuement avant de succomber ? Et puis, trouverait-il vraiment le repos éternel dans une vie après la mort au Paradis. Son métier de scientifique lui avait appris à croire dans les notions réelles plutôt que les croyance religieuse, mais face à une mort certaine, qu'est-ce que la science pouvait apporter ?
Plongée dans ses réflexions, Henri n'entendit pas son collègue Sébastien arrivé en criant jusqu'à ce qu'il attrape son épaule. L'homme se retourna vers son cadet qu'il lui parlait d'un ton surpris et inquiet.

__ Henri il faut que vous voyiez ça ! s'exclama ce dernier.
__ Que se passe-t-il ?
__ Les satellites ont repérés un petit objet auprès des météores.
__ Sûrement un morceau qui s'est détaché.
__ Justement non ! Il est totalement indépendant, et depuis son apparition, la vitesse des météorites a diminué !

En entendant ces paroles, Henri se leva d'un bond.

__ Montrez-moi ça ! ordonna-t-il avant de taper l'épaule de son collègue et partir en courant.

Angers, France, Juste après l'explosion des portes.

Peu après, le principal du collège accompagné de deux surveillants pour constater les dégâts. Luc examina attentivement la porte, les gonds avaient explosés mais il n'y avait aucun signe de brûlures de pétard.

__ Que s'est-il passé ?! cria l'enseignant.
__ Nous ne savons pas encore, calmez-vous, répliqua le principal.
__ Quatre portes... susurra Luc. Quatre rebonds, quatre coups, quatre abaissements, quatre sonneries et maintenant quatre explosions... Pourquoi toujours par quatre ?
__ Qu'as-tu dit mon petit ? questionna le principal.
__ Rien, rien.
__ Retourne à ta place toi ! ordonna violemment le professeur.
__ M'enfin calmez vous, vous aussi ! riposta le principal. Que tous les élèves sortent du collège, fin des cours, on va fouiller le collège pour savoir ce qui se passe.

Suite à cet ordre, les élèves s'exécutèrent. Le professeur de sciences emmena la classe devant le collège, comme une évacuation d'incendie. Le principal retourna dans son bureau et déclencha la sonnerie. Puis il s'exprima au micro, expliquant aux étudiants la raison du raccourcissement de l'après-midi. Tous les élèves quittèrent le collège sans réellement comprendre. À la sortie de l'établissement, Luc retrouva Jade, il s'approcha d'elle et lui posa une tape sur le dos pour attirer son attention.

__ Hé Luc ! Tu sais ce qui se passe ?

Le jeune homme s'apprêta à l'attirer avec lui dans le collège, mais il furent interrompus par des bruits de sirènes. Une voiture de police arriva devant le collège, et freina tellement vite qu'elle dérapa et percuta un trottoir. Un policier en sortit, un mégaphone à la main, le regard paniqué, et le visage couvert de sueur. Il porta son appareil à la bouche et cria:

__ Votre attention à tous ! En tant que gardien de la paix, il est de mon devoir de vous annoncer... que cette nuit, quatre météorites ont étés repérées sur le point d'entrer dans notre atmosphère. D'ici une heure et demie, ces astéroïdes viendront s'écraser sur l'Europe nous détruisant tout le continent.

Des murmures d'inquiétude s'élevèrent, jusqu'à ce qu'un élève prenne la parole.

__ Arrêtez de vous moquez de nous, c'est impossible. C'est juste une blague, il doit y avoir une caméra quelque part.

L'élève en question se retourna vers ses professeurs à la recherche d'un signe de confirmation. Aucun n'acquiesça, jusqu'à ce que quelqu'un montre le ciel. Tout le monde leva les yeux, et virent haut dans le ciel, quatre points lumineux orangés se matérialisant derrière l'astre solaire. Des cris de paniques retentirent, des élèves tombèrent en sanglots, d'autres partirent en courant. La panique générale prenait de l'ampleur, mais ne semblait pas atteindre Luc, bien plus inquiet pour autre chose. Jade les larmes aux yeux se jeta sur lui, il l'a prit dans ses bras et murmura:

__ Jade, tu me fais confiance ? demanda-t-il.
__ Mais Luc, on est mort, tu as entendu ce qu'il a dit... répondit-elle.
__ Écoute, c'est important, si tu décides de me faire confiance. Je vais prendre ta main, t'emmener quelque part, et tu devras me suivre sans poser de questions.
__ Eh ! Att...

Luc agrippa la main de son amie qui se laissa emporter. Ils rentrèrent discrètement dans le collège, puis il la guida à travers le plus grand bâtiment, elle le suivait sans comprendre, il observait chaque coin de couloir, chaque porte, de temps en temps ouvrait des salles pour regarder à l'intérieur.

__ Tu vas m'expliquer ce qui se passe ?! s'écria-t-elle.
__ Tout fonctionne par quatre, depuis le début, dit-il. Ce matin, la montre à gousset a rebondit quatre fois, quelque chose a frappé à la porte de ce placard quatre fois, les poignées de porte qui s'abaissaient quatre fois, puis quatre portes qui valdinguent. On doit trouver ce qui provoque ça.
__ Mais et les quatre météorites ? On ne peut pas y échapper !
__ Encore une preuve que quelque chose se passe !
__ Oui ! On va tous mourir et toi tu me traînes dans le collège sans raison !
__ Sensationnel ! Tu veux t'en aller maintenant, vas-y !
__ Très bien... je te fais confiance... On fait quoi ?
__ On doit trouver ce qui se passe ici, séparons nous, si tu trouves quelque chose on se rejoint ici !
__ Tu crois vraiment qu'on va réussir à trouver une chose... ?
__ J'en suis convaincu ! Prête ?
__ On va dire que oui...
__ C'est parti !

''Prrrr'' À peine séparés, de chaque côté du couloir, une secousse bouscula le bâtiment tout entier. Les deux compères se regardèrent de loin, puis comprirent qu'ils devaient se dépêcher d'enquêter. ''Prrrr'' Cinq minutes plus tard, une secousse deux fois plus puissante fit trembler le sol sous les pieds des deux jeunes gens qui tentaient tant bien que mal de rester debout. Leur sens les guidait petit à petit vers la solution de leur question. Le chemin les menait à se rejoindre, là où ils s'étaient séparés une petite demie-heure plus tôt. ''Prrrr'' Une troisième secousse, aussi puissante que la précédente fit trébucher Luc dans les escaliers qui remontaient vers leur point de rendez-vous. Il roula sur plusieurs marches, s'égratignant le visage et les mains. Il réussit tant bien que mal à se relever puis fonça à nouveau. Luc et Jade couraient l'un vers l'autre à toute allure quand une quatrième et dernière secousse fit vibrer les bâtiments, les deux jeunes personnes, ainsi que tous leurs sens. ''Prrrr !'' La secousse dura plusieurs minutes, le couloir tremblait si fort qu'ils ne pouvaient plus tenir debout.
Le tremblement s'arrêta petit à petit. La montre à gousset de Luc se décrocha de son cou. Elle rebondit sur le sol. ''cling'' Une légère brise siffla dans le couloir. ''cling'' Un vent plus puissant souffla. ''cling'' Une bourrasque fit virevolter la chevelure de Jade et aveugla Luc qui la reçut en plein visage. ''cling'' La montre rebondit une dernière fois dans un cliquetis métallique. Luc la rattrapa puis releva la tête et put voir en face de lui, la boîte en carton qui l'avait accompagné pendant son heure de solitude, elle venait d'apparaître, se matérialiser comme par magie. Il observa sa montre à gousset, puis l'ouvrit.
Une vague de lumière s'en échappa elle parcourut tout le corps du jeune garçon puis pénétrait ses yeux, irradiante de puissance. Un anneau lumineux l'entoura, une force inconnue le souleva, il lévita pendant deux minutes. Jade constatait avec une surprise incroyable ce qui se passait. Tout son être tremblait de peur. Luc redevenait qui il était réellement, il récupérait sa véritable nature; un Seigneur du Temps. Son code génétique avait été modifié par un appareil capable de le changer en être humain pour cacher sa vraie espèce.
Les Seigneurs du Temps étaient une légende à travers tout l'Univers. Des êtres merveilleux et tout puissant, capables de voyager à travers le temps et l'espace.
Le jeune homme atterrit en douceur, puis s'agenouilla et aida son amie à se relever.

__ Que... qu'est-ce... que... balbutia-t-elle, apeurée.
__ N'aie pas peur Jade, rassura-t-il Cette montre à gousset, contenait mes vraies origines. Nous avons la capacité d'enfermer nos gènes dans une montre et de nous transformer en humain. Je suis en réalité un Seigneur du Temps, je viens de la planète Gallifrey, j'ai été envoyé sur Terre pour y grandir, car ma planète d'origine a disparu.
__ Tu... tu... tu es un... ex... extra... un extra-terrestre ?
__ Ouais ! Toutes ces choses qui marchaient par quatre correspondaient aux battements de mes deux cœurs. Il faisait écho dans la réalité suite à la programmation de la montre. Elle a été programmé pour s'activer quand un danger menaçant de détruire la Terre entière apparaitrait.
__ Les quatre météorites...
__ Exactement ! Haha !

Le Seigneur du Temps se baissa pour observer la boîte en carton. Il caressa les volets et les ouvrit vers l'extérieur. Il jeta un regard dedans, et un grand sourire s'afficha sur son visage. Il se releva et frotta ses mains d'excitation, puis se jeta pour entrer dans la boîte. Mais au lieu de simplement rentrer les pieds dedans, son corps entier entra. Jade encore par terre, vit ça, sans comprendre. Puis elle rampa pour regarder à l'intérieur de la boîte. Elle vit son ami, toujours le même d'apparence mais si différent... Il se trouvait à environ deux mètres sous elle et la regardait en souriant. Il se tenait à un barreau de fer appartenant à une échelle qui remontait jusqu'à l'entrée de la boîte.

__ Viens voir si tu veux, résonna sa voix.
__ Co... comment as-tu... comment es-tu entré et...
__ Prend l'échelle et descend.

La jeune fille totalement abasourdie, sans comprendre ce qu'elle faisait mit un pied dans la boîte, puis un second. Ses pieds se posèrent sur des barreaux attachés au mur. Son corps entier pénétra et elle descendit les marches une par une, ses mains tremblantes de peur. Elle se retourna et put observer la salle de contrôle, une grande pièce ronde s'étendant sur vingt-cinq mètres de diamètre. La pièce en voûte, était principalement éclairée par des lampes sur les murs gris Quatre pilier de cinq mètres formaient un carré au coin. Au centre de la salle, se trouvait la grande console de pilotage du Tardis entourant un long tube de verre d'environ six mètres de haut montant jusqu'au plafond. Jade leva les yeux et vit le plafond du couloir du collège.
Elle n'arrivait pas à le croire, en l'espace d'une heure, elle avait appris que l'Apocalypse arrivait, fuit dans le collège avec son ami Luc, qui s'avérait en faite être un extra-terrestre. Et maintenant elle se trouvait dans une simple boîte en carton plus grande à l'intérieur.

__ Bienvenue dans le Tardis ! s'exclama le Seigneur du Temps. T-A-R-D-I-S, Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale.
__ C'est... c'est...
__ Sensationnel !! Pas vrai ?!
__ Difficile de trouver les mots.
__ Bon, on a une planète à sauver !
__ Tu peux vraiment ?
__ Bien sûr !

Le Seigneur du Temps actionna un premier levier, un son de cloche résonna dans la pièce. Il tapota sur un clavier puis tourna quelques boutons. Et enfin, il abaissa un gros levier rouge. La salle commença à trembler, et le Tardis se dématérialisa provoquant une grande bourrasque de vent qui souffla dans tout le couloir du collège.

__ Qu'est ce qui se passe ? demanda Jade.
__ On a décollé bien sûr ! Direction: les météorites !

Un instant plus tard la machine se trouvait dans l'atmosphère brûlant des quatre rochers qui allait d'ici une heure et demie frapper la Terre. Le Seigneur du Temps attrapa un écran pivotant attaché au tube de verre et l'alluma. Sur le scanner, apparurent les quatre astéroïdes entourés de cercles que seul le jeune homme pouvait comprendre. Jade s'approcha doucement de son ami, tentant de ne pas tomber par terre. Elle regarda l'écran aussi et comprit.

__ On est au milieu des météorites ?!
__ Exactement ! Et maintenant, regarde bien ! Ça va être sensationnel, pour commencer je vais envoyer une onde magnétique pour ralentir les météores puis les attacher au Tardis et le renvoyer droit vers l'espace !

Le Seigneur du Temps effectua un tour complet de la console en poussant tous les leviers vers le haut, puis il frappa un bouton poussoir bleu. À l'extérieur, la boîte en carton s'entoura d'un halo bleuté presque transparent, puis il disparut et l'onde magnétique se lança. Le feu bouillant des rochers, s'attisa un instant dût au ralentissement. Puis il s'arrêtèrent tout simplement. Des câbles invisibles à l'œil nu venait de s'accrocher aux astéroïdes lancés depuis l'intérieur du Tardis. Enfin, la machine démarra à nouveau, le tremblement de la pièce s'intensifia, et Jade, tout en s'agrippant à la console, réussit à décrypter sur le scanner qu'elle se dirigeait vers l'espace.

Observatoire Copernic, France, Au même moment.

__ Impossible...

Une dizaine d'hommes, scientifiques, militaires, politiciens, observaient l'écran devant eux. Peu après qu'Henri ait vu ce pourquoi Sébastien l'avait appelé, les astéroïdes s'étaient complétement arrêtés. Ils avaient alors fait venir toutes les personnes présentes dans l'observatoire. Personne n'arrivait à croire ce qu'ils voyaient, sans savoir pourquoi, sans savoir comment, les météorites faisaient demi-tour et retournaient dans l'espace. Cela défiait toutes les lois de la physique, la gravité terrestre aurait dû les attirer mais depuis l'apparition d'un objet elles s'étaient retournées.
Quand ils constatèrent que la planète était sauvée, une vague de joie se répandit. Les deux généraux présents prirent leur téléphone et donnèrent l'ordre directe de répandre la nouvelle. La Terre était sauvé, personne n'en connaissait la raison, mais tout le monde le fêtait.

__ Il faut qu'on analyse cet objet, suggéra Sébastien. Quoique ce soit, ça a renvoyé ces météores.
__ Faites le, ordonna le directeur de l'observatoire.

Dans le Tardis.

Jade se jeta dans les bras de son ami, des larmes de joie coulant sur ses joues. Sa planète venait d'être sauvé par son meilleur ami, bien qu'il restait beaucoup de question à lui poser.

__ On l'a fait ! se réjouit Jade.
__ Ha ! Exactement ! C'est...
__ Sensationnel ! interrompit-elle.

Le Seigneur du Temps cliqua sur deux boutons, s'appuya sur sa console et regarda son amie. Une certaine profondeur se dégageait de ses yeux.

__ Maintenant que tout est réglé Jade, ça te dirait de voyager avec moi ?
__ Où ?
__ À peu près où tu veux, le Tardis peut voyager à travers le temps et l'espace, il peut se rendre n'importe où, n'importe quand.
__ Tu te moques de moi, hein ?
__ Pas du tout, tu as bien vu, on a stoppé les météorites.
__ Alors... tu n'es définitivement pas humain...
__ Je l'étais, jusqu'à ce que je ré-active mes gênes dormant, conservés dans la montre à gousset des Seigneur du Temps. Alors tu veux venir ?
__ Disons que oui, répondit-elle en souriant.
__ Dans ce cas, c'est parti !

Le jeune homme claqua des doigts puis tapota sur la clavier devant lui. Puis il bougea le gros levier rouge qui fit décoller la machine à nouveau. Les deux amis quittaient l'atmosphère terrestre.

Observatoire Copernic, France, Le soir.

Sébastien se trouvait dans une pièce sombre, seul. Tout l'observatoire avait quitté l'établissement pour fêter la survie de la planète. Pendant ce temps, il étudiait les résultats de l'analyse de l'objet repéré avant le renvoi des météores. Soudain, un mur coulissa, il se sépara en deux et glissant. Le docteur sentit sa présence. Il arriva dans son dos.

__ La planète a été sauvé. Mais le D... n'est pas apparu.
__ Il semblerait que non mon maître...
__ Analysez l'objet. Puis. Rapportez les résultats.
__ Vos désirs sont des ordres.
__ Je n'ai qu'un seul désir ! Ceci n'est qu'un ordre.

Le ''Maître'' de Sébastien quitta la salle, par où il était entré quelques minutes plus tôt. Il savait qu'il devait se dépêcher de trouver des résultats satisfaisants si il ne voulait pas mourir.

Citation :
N'hésitez pas à commenter et donner votre avis s'il vous plait. Vous pouvez répondre ici, puisque c'est une histoire seule, la suite sera ailleurs. Merci d'avance ! Smile
Spoiler:


Dernière édition par Le Garde le Lun 1 Oct 2012 - 20:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Saison 1, Épisode 1: L'Apocalypse et la Montre à Gousset   Saison 1, Épisode 1: L'Apocalypse et la Montre à Gousset EmptyLun 20 Aoû 2012 - 13:59

Citation :
Il continuait de s'interroger sur ce qui se passait ou ce qui se passera. Une longue heure s'écoula durant laquelle le garçon échangea son regard entre deux points fixes l'intriguant vraiment. Sa montre, qu'il tenait dans la main et la boîte en carton qui l'avait fait tomber le matin-même. Elle se trouvait désormais au pied de son siège. Une simple boîte où était écrit sur les deux volets le mot ''Fragile'' en rouge. Il ressentait l'indescriptible envie de rentrer dedans, même s'il savait que ce n'était pas possible.
C'est à ce moment là que je me suis dit que Luke est un seigneur du temps que la montre était celle d'un seigneur du temps, et que la boîte est son TARDIS ! Essaie de faire des épisode avec un peu plus de mystère, tu vois le genre ?
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Saison 1, Épisode 1: L'Apocalypse et la Montre à Gousset
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